Depuis le XVI siècle un vif débat s’est engagé sur la manière d’effectuer des recherches à partir des lectures, débat qui était étroitement lié à une réflexion sur l’utilité, l’usage et l’exploitation des savoirs écrits et du contenu informationnel. Depuis longtemps, l’organisation des connaissances fait appelle aux grandes classifications des bibliothèques et des encyclopédies .A l’heure actuelle, les moteurs de recherche font partie du quotidien de publics de plus en plus large et on assiste à une très grande population des systèmes d’indexation et de recherche .Parallèlement , En même temps, l’avènement récent d’un web 2.0, appelé plus communément web collaboratif, a conduit à l’apparition de nouveaux modes d’indexation, des textes comme des images. Chaque internaute peut devenir auteur et se doit de référencer lui-même sa production d’information ou celle d’autrui via les sites de partage, notamment grâce aux tags et aux folksonomies .L’élaboration de systèmes susceptibles de classer et de dénommer de façon non ambiguë les entités découvertes est une obligation. Face a l’abondance des flux d’information, l’indexation classique parait aujourd’hui inadapté,complexe à mettre en place et à entretenir ,couteuse en temps de travail humain qualifié, peu satisfaisante pour l’utilisateur final qui ne maitrise pas le langage documentaire et les principes de l’indexation. Alors comment peut –on adapter les langages documentaires à ces changements actuels?
Penser à des nouveaux systèmes de représentation et de structuration, tels que les ontologies ou les Topics Maps, constitue un tremplin pour assurer l’avenir (virtuel) des langages documentaires, en particulier dans l’optique du Web sémantique.
Outils documentaires et ontologies : les notices documentaires se divisent généralement au minimum en 2 champs :un ensemble de mots clés ayant comme fonction de rattacher le document décrit à un ou plusieurs champs thématiques, et un résumé en