EDITORIAL

Oscar Wilde à dit « La mode est une forme de laideur si intolérable que nous devons en changer tous les six mois ». La mode est définie d'une manière générale comme désignant une manière de faire, de penser. Nos mœurs auraient-elles donc atteint un niveau de médiocrité suffisant pour être modifiées tous les 170 jours de nos vies? Eh bien non, nous n'en sommes pas encore arrivés là ! Ici il s'agit de ces morceaux de tissus qui nous recouvrent. En effet, la mode est populairement connue comme étant nos façons de nous vêtir selon les goûts du moment et de l'endroit. C'est un phénomène encadré par des codes ainsi que par le regard des autres, et tout le monde sait qu'on ne juge que par les apparences, elles ont donc le devoir d'être belles. Derrière ces semblants superficiels, il existe une véritable industrie qui subit une compétition du marché redoutable. Nous nous pencherons de près sur l'un des leaders mondiaux dans le domaine de la confection textile, mais qui est cependant classé comme le second mondial derrière l'américain Gap, il s'agit du groupe espagnol Inditex qui est notamment connu grâce à son enseigne principale, Zara dont on développera le sujet plus précisément. On détaillera donc ce sujet à travers d'une part le secteur hyperconcurrentiel dans lequel il se trouve, et d'autre part les facteurs clefs développés par Inditex.

I) Inditex, une insertion réussie dans le secteur hypperconcurentiel

Le marché du textile-habillement comporte plus de 170 pays producteurs. Il existe donc un grand choix pour les entreprises qui cherchent au maximum à produite à bas coût, ce qui entraîne une tendance à la délocalisation de la production vers les pays en voies de développement, d’autant plus que cette production ne nécessite généralement qu’une main d’œuvre peu ou pas qualifiée.
Ce marché est tellement concurrentiel que depuis le 1er Janvier 1995, les industries textiles européennes, américaines et canadiennes étaient protégées par ce que l’on