inegalités hommes/femmes
Malgré une amélioration certaine de la parité homme/femme en politique depuis plus d’un siècle, on constate que les inégalités persistent de certains points de vue. En effet, bien que de nouvelles lois aient été appliquées au fil des années, on constate que le système de parité entre les hommes et les femmes est défaillant dans plusieurs secteurs politiques.
Le premier des défauts qui sautent aux yeux et qui semble évident est le déséquilibre présent au Sénat et à l’Assemblée Nationale, qui sont deux institutions importantes de notre système économique et social. En 2012, on s’aperçoit que 73,1% des députés sont des hommes, un chiffre peu encourageant pour des femmes étant de plus en plus nombreuses à se présenter depuis le XXIème siècle. Plus récemment (en 2014), on déplore une statistique très décevante, avec uniquement 25% de femmes au Sénat. Ils existent donc des limites à toutes ces lois qui n’ont guère amélioré la situation de ces dernières au sein de nos institutions.
Le deuxième frein pour la parité en politique est la difficulté d’attribuer des postes à haute responsabilité aux femmes. En effet, aucune femme n’a encore été Présidente de la République à ce jour en France, ce qui n’est pas très grave en soi puisque bon nombre de pays n’ont jamais eu de femme à leur tête. Anecdotiquement, on peut noter que la seule femme à avoir été Premier ministre fut Edith Cresson sous la présidence de François Mitterrand (du 15/05/1991 au 02/04/1994). Plus concrètement, on remarque que certains postes politiques demeurent presque inaccessibles pour les femmes politiques actuelles. La parfaite illustration de ce fléau est le pourcentage de mairesse actuellement en France, 13 ,9%.
Une autre dynamique négative de cette politique paritaire est la difficulté de certains partis à appliquer les règles mises en place. Par exemple, l’UMP a récolté plus de 4 millions d’euros d’amende depuis 2007, ce qui