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Le marché du vin français
Une consommation en baisse, mais plus festive
La consommation des Français diminue depuis 40 ans (de 46 à 33 millions d’hectolitres) et les modifications des modes de consommation et de distribution dessinent les contours d'une nouvelle demande, selon les observations du ministère de l'Agriculture. Moins régulière, elle est aussi plus adaptée à des occasions de consommation qui ne se limitent plus au seul repas. Le marché mondial se développe et la concurrence s'intensifie, entre bassins et pays producteurs mais aussi entre boissons.
La production de vins de pays à partir de vignes sous appellation (40% des vignobles sous AOC) est une des réponses apportées par les producteurs français à cette nouvelle donne. Cette démarche remet partiellement en cause la segmentation traditionnelle des marchés viticoles qui s’appuie sur les appellations d’origine contrôlée (AOC) et les vins de pays. Ces deux indications géographiques concernent des produits finis via une dégustation d’agrément. Elles s’appuient toutes deux aussi sur la localisation de récolte des raisins : parcelles classées pour les AOC ou zones pour les vins de pays.
Ces deux grands secteurs du vignoble français se trouvent actuellement en difficulté. Les vins d’appellation, moins soutenus qu’autrefois par la demande intérieure et étrangère voient leur situation de plus en plus fragilisée depuis plus d’un an, les pertes de marché en volume n’étant plus compensées par le niveau des prix. Pour les autres vins, avec une consommation de plus en plus en retrait et des disponibilités importantes et plus difficiles à écouler, les prix se sont récemment infléchis aussi bien sur les marchés intérieurs qu’extérieurs.
Production (2005) :
• Surface : 843.590 ha stable (1,72 % du territoire français, et 3,23 % des surfaces agricoles utilisées), dont o Un demi-million d’hectares sous appellation o 185 000 hectares de vins de pays
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