Infosdemifinale
-Nom « on a voté pour le souvenir de l’autre »
-Habileté « C’est un crétin qu’on mènera » Thiers)
-Impopularité de l’assemblée
-L’appui de l’armée
A partir de 1850 entre assemblée et président c’est une question de force. Celui qui aurait avec lui la force des armées, vaincrait. Au départ l’assemblée a l’armée via le Général Changarnier qui est commandant de l’armée de Paris et qui disait d’arrêter Louis-Napoléon avec une escouade et de le jeter à Vincennes quand il deviendrait gênant.
La président étant d’après la constitution, le chef des armées et pouvant nommer les officiers il va utiliser ce droit de nomination, il va utiliser ce droit pour désigner un nombre suffisant de généraux sympathique, destitution de Changarnier.
Louis-Napoléon, plébiscité président de la république par 7 millions et demi « oui » et 700 000 « non » a vite transformé en Empire sa république plébiscitaire.
1804-1852 => des années de régime parlementaire
Un comité de 5 membres dirige en secret une constitution, un des fidèles qui bâcle le travail en 24h. « Puisque la France ne marche depuis 50 ans qu’en vertu de l’organisation administrative, judiciaire, militaire, religieuse, financière du consulat et de l’Empire, pourquoi n’adopterions-nous pas aussi les institutions politiques de cette époque ? » puisque « la charpente de notre édifice social est l’œuvre de l’Empereur ; qu’elle a résisté à sa chute et à trois révolutions, pourquoi, avec la même origine, les institutions politiques n’auraient-elles pas les mêmes chances de durée ? » En somme, le Prince-Président répond très adroitement à la question angoissante qu’au cours du demi-siècle bien des français lucides s’étaient posée à eux-mêmes, en face de l’échec successif de régimes politiques pourtant bien différents.
Le système fut donc pour commencer (14 janvier 1852) celui d’un président plébiscité pour dix ans, puis (7novembre 1852, par sénatus-consulte) celui d’un Empereur héréditaire également