ingenu
Sommaire :
I) Des personnages avec des préjugés
II) La mode de son époque
III) La question de l’éducation et du bon sauvage
IV) Reproche au catholicisme
V) Critique des Jansénistes et des Jésuites
I) DES PERSONNAGES AVEC DES PREJUGES
Voltaire utilise de nombreux personnages avec des préjugés. Tous les personnages du livre se contentent d’idées préconçues excepté l’Ingénu et Gordon. Tout d’abord, au chapitre I, l’Abbé de Kerkabon et sa sœur pensent que l’Ingénu n’a pas d’éducation et qu’il est faible et niais : « Mlle de Kerkabon, étonnée et enchantée de voir un Huron qui lui avait fait des politesses ». Puis, le Prieur, au chapitre III, cherche à convertir rapidement son neveu et veut le faire rentrer dans les ordres : « M. Le Prieur […] se mit en tête qu’il pourrait lui résigner son bénéfice s’il réussissait à le baptiser et à le faire entrer dans les ordres ». De plus, ils pensent avoir une bonne éducation mais ne se rendent pas compte qu’ils n’en ont aucune ; l’Ingénu devra même leur rappeler au chapitre I quelques règles : « Messieurs, dans mon pays, on parle l’un après l’autre ; comment voulez-vous que je vous réponde quand vous m’empêcher de vous entendre ». Ils sont très superficiels et ne se soucient pas des autres. Lors de la bataille contre les Anglais, la lâcheté de ces personnages est mise en avant ; en effet, « Le bailli s’était caché dans sa cave pendant le combat », le Huron a été le seul courageux afin de battre les Anglais au chapitre VII. Voltaire critique dans ce livre les nombreux préjugés immoraux et honteux de son époque.
II) LA MODE DE SON EPOQUE
Voltaire nous fait part également de sa vision du baptême. Il y a tout d’abord le prieur au chapitre III qui essaie de convaincre l’Ingénu que la circoncision n’est plus à la mode : « Le prieur redressa les idées du Huron ; il lui remontra que la circoncision n’était plus de mode, que le baptême était beaucoup plus doux et plus salutaire, que la loi de grâce