Innovations et progrès technique
Pour Adam Smith (1723-1790), la richesse des nations est principalement due à " l’accroissement des capacités productives ". La variation du revenu national dépend donc de la quantité des facteurs travail et capital engagés dans l’activité productrice. Dans les années soixante, de nombreux économistes ont utilisé la fonction de production de Cobb-Douglas. Celle-ci décrit un phénomène particulier : à un instant t donné, la production ( Q ) est fonction des facteurs de production ( K et L ), respectivement liés à leur élasticité face à la demande ( a et a - 1 ), soit :
Q(indice t) = L(exposant a) . K(exposant a - 1)
Le progrès technique constitue, aux côtés du travail et du capital, un déterminant essentiel de la fonction de production, et donc de la croissance d'une entreprise ou d'une économie. Il permet d'améliorer en permanence la productivité globale des facteurs de production : c'est-à-dire soit de produire plus avec la même quantité de facteurs de production (gains de productivité), soit de produire autant avec moins de facteurs de production (par exemple pour ménager l'environnement), soit de produire des biens et services nouveaux (innovation).
L'innovation est l'un des principaux moyens pour acquérir un avantage compétitif en répondant aux besoins du marché. Innover, c'est créer de nouveaux produits, développer des produits existants, mais aussi, optimiser son système de production, adopter les dernières technologies issues de la recherche fondamentale comme de son département de recherche et développement. Il existe principalement deux niveaux d'application de l'innovation dans l'entreprise :
Malthus : en régime naturel, la natalité est telle que le nombre des êtres humains tend à progresser de façon plus rapide que la quantité de nourriture.
Marx : Kme = système dynamique dont la loi constitutive est l’accumulation du K
Crises : croissance liée à l’accumulation du K mais parfois, suraccumulation du K argent