"Inquiéter, tel est mon rôle" André Gide
Gide met ici en place une critique la « littérature qui rassure » dans laquelle les lecteurs se complaisent avec facilité, mais plus encore il s’agit d’une critique de l’écrivain qui suit des schémas d’écriture dans le but de plaire au public. Inquiéter et Rassurer sont apparemment les deux grands axes de la littérature.
Nous pouvons ainsi nous demander, à quel besoin de la société réponde ces deux valeurs totalement opposées ?
Nous verrons dans un premier temps quel réconfort l’artiste et le public trouve dans cette littérature qui rassure, avant de s’intéresser à l’intérêt indispensable d’être « Inquiéter »
André Gide fais ici une attaque de la complaisance qui tue l’honnêteté intellectuelle, la valeur propre de l’art, et cela pour diverse raison. Dont l’un des simples est que beaucoup d’artistes utilisent leur œuvre pour vire. Ils ont besoin qu’elles se vendent pour gagner leur vie. On peut notamment penser au roman-feuilleton comme les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, une œuvre destinée au grand public qui traine en longueur et lenteur pour faire durer l’intrigue le plus possible.
Il existe des modes en littérature comme en art, que certains artistes s’arrangeront pour suivre. Et bien souvent le public de ne lire que ce qui lui fait plaisir, les écrivains se trouvent alors poussés répondre à cette demande et aux modes qui l’accompagne. La principale préoccupation des romanciers et donc de plaire au public. Cette pratique s’observe cela chez les artistes depuis toujours, même si avant le XIXème siècle il