insertion handicapés
I – Les aides à l’insertion professionnelle
La priorité est l’insertion en milieu ordinaire de travail. On va mettre un dispositif de discrimination positive ou d’égalité des chances : une obligation d’emploi à la charge des entreprises de 20 salariés et plus ; 6% de l’effectif de travailleurs reconnus comme travailleurs handicapés par la CDAPH. L’employeur peut recruter directement des personnes handicapées, ou des stagiaires, ou avoir recours à de la sous-traitance avec de entreprises adaptées. On a élargi ce principe, par la loi du 4 février 1995, au secteur de la fonction publique. Dans la fonction publique, le recrutement se fait principalement par concours, et là, les personnes handicapées se retrouvent avec plus d’obstacle pour réussir le concours (ex : épreuve sportive…). On a mis en place un dispositif qui permet d’intégrer l’administration hors-concours. Il y a une proportion d’emplois, un pourcentage par rapport aux places mises au concours qui sont réservées au recrutement direct. La loi du 28 juillet 2011 a chargé le Pôle Emploi d’élaborer un plan régional d’insertion des travailleurs handicapés. Ce plan a vocation à coordonner toutes les actions d’insertion vers l’emploi, des personnes handicapées, mais aussi proposer des formations adaptées aux personnes handicapées. Cap Emploi : service spécifique chargé de trouver un emploi pour les personnes handicapées.
Dans le milieu protégé, on retrouve les entreprises adaptées, qui vont accueillir majoritairement des personnes handicapées. Les entreprises vont accueillir ces personnes avec des handicaps moteurs spécifiques, visuels… Cela leur permet d’équiper un bureau ou toute une chaine de montage avec un dispositif adapté.
L’entreprise doit quand même rester compétitive, car elle doit avoir un taux d’autofinancement d’au moins 50%. Pour les handicaps les plus lourds, ou spécifiques, l’entreprise peut avoir des aides de l’Etat sous forme