Insitutions et vie politique
En 1815, la France est doublement vaincu. Au traité de Paris de 1814, les Alliés ramènent les frontières à celles de 1792. Perte de la Belgique, de la rive gauche du Rhin.
Gurre des Alliés : coalition de circonstances sontre l’hégémonie française sur le continent. Si Napoléon est mis à l’écart, sa dynastie n’a pas perdu toute légitimité au yeux d’une Europe monarchique.
Le 31 Mars 14, les Alliés entrent à Paris et voulant retablir l’intégrité de l’ancienne France, invitent le Sénat à nommer un gouvernement provisoire pour préparer une nouvelle Constitution. Le gouvernement se forme autour de Talleyrand.
Nouvelle constitution est proclamée :
-rappelant certains acquis révolutionnaires
-conservant l’essentiel des institutions impériales.
-appelant au trône le frère du dernier roi.
La Restauration est donc décider, sinon par le peuple lui-même, par les Assemblées censés le representer : réponse royaliste à la demande des Alliés.
Napoléon abdique le 6 Avril. Poids devenu accablant des levées d’hommes, délabrement de l’industrie et du commerce maritime, impôts indirects : mécontentement aggravé par les défaites successives.
La fin du conflit est perçue comme un soulagement. Ni les masses paysannes, qui ont supporté le coût, ni les ouvriers, souvent réduis au chômage, ni les notables, avant tout soucieux de préserver leurs biens et leur situation ne cherchent à défendre un régime dont le souverain incarnait la guerre.
Mais sont-il acquis à l’idée d’une restauration monarchique ?
Un puissant courant royaliste s’était manifesté sous le Directoire et le Consulat et l’évolution monarchique accentuée de l’Empire a préparé le terrain.
La restauration a déjà eu lieu sur le plan des institutions : le trône, la cour, la noblesse sont déjà la. En 1814, a-t-on vraiment le sentiment de changer fondamentalement de régime ?
Dans les grands ports ruinés par les blocus, on est largement acquis aux Bourbons en qui l’on voit le retour à la paix et à la