La criminalistique se base sur les techniques d'identification des individus et la recherche de preuves matérielles, biologiques ou chimiques. De nos jours, de nombreuses séries criminelles ont fait leur apparition sur le petit écran. En effet, qui ne connait pas Les Experts, NCIS : Enquêtes spéciales, Bones ou encore R.I.S Police scientifique. Ces séries illustrent le travail et les méthodes que les scientifiques emploient à la résolution d'une enquête criminelle. Néanmoins, il ne faut pas oublier que ce ne sont que des fictions et que par conséquent, de nombreux aspects présentés sont tout à fait différents dans la réalité. Beaucoup ne font cependant pas cette distinction fiction-réalité et les professions des "véritables experts" s'en trouvent ainsi vulgarisées. Notre TPE sur la Police Scientifique aura donc pour dessein de corriger en partie cette illusion. Nous nous demanderons ainsi :
"Par quels moyens les scientifiques parviennent-ils à résoudre une enquête criminelle?"

Une loi du 31 août 1832 abolit le marquage au fer rouge des criminels. L'identification des récidivistes se complique alors. Aucune solution efficace n'est trouvée pendant plus de 40 ans, jusqu'à ce qu'un jeune auxiliaire chargé du classement révolutionne le système de signalement et de classement. Alphonse Bertillon crée donc, en 1882, le signalement anthropométrique. Il avance que l'ossature humaine ne subit plus de changement à partir de vingt ans. Ainsi, neuf mesures sont effectuées lors de la signalisation : l'envergure, la hauteur du buste, la largeur de la tête, la longueur de la tête, la hauteur du buste, la taille, la longueur de l'oreille droite, la longueur du pied gauche, la longueur de la coudée gauche et la longueur du médius gauche. La couleur de l'iris gauche sera également prise en compte. Ces mesures figureront ensuite sur une fiche d'identité qui permettra d'identifier facilement les récidivistes. Le Bertillonnage se généralise alors et des