Introduction aux psychoses
La distinction clef est celle entre les psychoses et les névroses, qui différencie des variations de la normalité (névroses) et une perte du rapport à la réalité (psychoses). Les névroses ont une proximité avec la normalité contrairement aux psychoses.
Freud va permettre de clarifier ces différences, de les préciser à partir d’une différenciation provisoire qu’il ne maintiendra pas : les psychonévroses de transfert et les psychonévroses actuelles. L’idée de transfert ici n’est pas l’idée secondaire du transfert, il s’agit plutôt de fonctionnement psychique où il y a l’erreur sur la personne : la possibilité de substituer des personnes à d’autre personnes (ex : complexe d’Œdipe). Ce complexe d’Oedipe explique les difficultés auxquelles sont confrontées les névroses.
Le patient névrosé est conscient de sa maladie contrairement au psychotique qui affirmera que ce n’est pas lui qui ne va pas bien mais que ce sont les autres (cause externe). Cette distinction est importante, elle a organisé toute la perception de la psychiatrie.
Ce qui pose problème c’est la substitution du terme maladie mentale au terme trouble mental, on ne parle plus maladies mentales. Les troubles recouvrent des choses très variées, ex : les Troubles Obsessionnels Compulsifs. Ces troubles on va les rencontrer comme des mécanismes de défense chez les psychotiques : une tentative de se protéger des hallucinations, pour contrer les hallucinations. On va mettre en avant l’organisation spécifique des psychoses avec leurs manifestations mais parfois sans.
I. Retour à l’histoire des psychoses
Pendant la période pré psychiatrique, on assimile toutes les pathologies à de la folie, qu’ils soient précoces, actuels ou tardifs (ex : AVC, paralysie). On n’avait pas de traitements : la solution était l’isolation. Ensuite, on a inventé l’extraction de la pierre de folie.
On associe pendant très longtemps la folie à la possession diabolique. Au 13ème siècle, on a