Introduction Composition d'Histoire
NOTE :
OBSERVATIONS :
La conscience est une véritable définition de l’être humain. Capable de penser, réfléchir, ou encore éprouver des sentiments, il est doté d’un véritable pouvoir de représentation qui lui permet de se représenter le monde et lui-même. Nous nous interrogerons sur le fait que la conscience puisse être une véritable définition de l’Homme. Un problème auquel nous tenterons de répondre tout au long de notre explication. Ainsi, nous commencerons par présenter la nature de cette conscience et ses implications, avant de voir en quoi les caractéristiques de la conscience définissent l’Homme en tous points, ou presque.
On ne peut parler de la conscience sans avoir préalablement présentée la thèse de l’un de ses principaux fondateurs : René Descartes. Auteur des « Méditations métaphysiques », ce philosophe présente le résultat de ce qu’il va appeler le doute méthodique. Le principe consiste à remettre en cause tous les éléments qui l’entourent, et se poser des questions quant à la réalité de sa propre existence. Il va donc douter de tout, même du propre fait qu’il est actuellement en train de douter. Le résultat du doute méthodique est de faire apparaître la certitude absolue du « je pense, je suis » (plus communément caractérisé par l’expression Cogito Ergosum). Pour lui, si l’on est capable de douter, c’est que l’on pense. Il y a donc une conscience qui intervient dans ce mécanisme. Il existe deux manières principales d’être « conscient » : la conscience spontanée et la conscience réfléchie. La première réside dans la spontanéité donc, c’est-à-dire la conscience des choses. Si l’on me demande : « Qu’est-ce que tu entends ? », je suis capable de décrire précisément les sons, la mélodie, les paroles, que je vais entendre. La seconde montre que je suis conscient au moment de regarder et de décrire ce que je vois. Cette capacité réflexive est le propre de la