Introduction ecjs réinsertion des détenus
Depuis la nuit des temps, le mot prison est connu de tous sous la forme d’un lieu de détention ayant pour but de punir et de faire payer le crime commis. Pourtant, même à la fin de la détention la condamnation est toujours là. En effet la réinsertion ne fut prise en compte que tardivement. Il faudra attendre 1791 pour entendre ces mots « Réhabiliter autant que punir ». Telle était la devise des créateurs de la prison moderne. Depuis il est question d’équilibre entre la sanction et la réinsertion dans la société. Réinsérer a un sens très précis : il s’agit d’insérer ; réintroduire à nouveau quelqu’un dans la société, dans un groupe. Pour que ces mots prennent de la valeur aux yeux des gens et marquent leurs esprits, il serait aise d’illustrer notre thème par un exemple très simple : lorsqu’un élève arrive trois mois après la rentrée il faut qu’il s’adapte à de nouvelles méthodes d’enseignement et qu’il se fraie un passage dans la classe puisque des groupes s’y sont déjà créés. De même, un individu qui reste dix ans incarcéré et coupé du monde devra faire le même travail mais dans un niveau plus élevé. Est-il si simple de s’imposer en tant que tel ? Il faut ajouter à cela que 60% des détenus sortent sans emploi et environ 25% possèdent moins de quinze euros à la sortie ; ce qui nous amène à près d’une récidive sur trois.Le prisonnier a payé ses erreurs mais il n’est pas là pour payer les failles d’un système perfectible. A la vue de ce constat alarmant nous ne pouvons que nous demander : Y’a-t-il une vie après la prison ?Nous nous pencherons dans un premier temps sur l’Histoire de la réinsertion, puis nous verrons dans un second temps comment la littérature peut favoriser l’intégration des détenus, pour enfin finir avec les différents points de vue et acteurs de ce