L’éducation sentimentale de Gustave Flaubert est un livre publié en 1869.Grâce à son titre, on comprend que ce roman parlera d’amour. Il nous montrera l’évolution des sentiments du personnage principale, à savoir Frédéric Moreau, et nous montrera ainsi la véritable éducation dont celui-ci fait l’objet. Cette œuvre est en effet un véritable roman d’apprentissage. Ce texte est la focalisation interne, nous voyons donc les personnages comme Frédéric les voit. Les descriptions présentes constituent de véritables éloges, ou blâmes, celons les personnages. L’éloge est un moyen littéraire par lequel l’auteur vente les mérites, les qualités de son personnage alors que le blâme consiste à dénoncer les défaut d’un personnage. Ces deux procédés littéraires ont pour but de convaincre le lecteur. Nous verrons donc dans un premier temps les différents éloges et blâmes des femmes, puis dans un second temps ceux des hommes. Pour finir, nous aborderons brièvement le cas de Frédéric Moreau, un personnage impulsif moqué par l’auteur. Nous étudierons ce texte dans son ensemble.
(Nous parlerons des personnages les plus important du texte : Frédéric, Mme Arnoux, M. Arnoux, Rosanette, Louise, Mme Dambreuse, Deslaurier, Hussonet et Sénécal).

La première personne faisant l’objet d’un éloge est Mme Arnoux. C’est une femme qui surgit dans le roman comme une « apparition ». Celle-ci choque Frédéric, elle exerce sur lui une fascination exceptionnelle. Le narrateur nous le montre par le biais du discours indirecte libre : « Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? ». En effet, dans cette première rencontre avec Mme Arnoux, celle-ci fait l’objet d’une description hyperbolique : «éblouissement », « ébahissement », « extraordinaire », « splendeur ». C’est une description très imagé. Tout au long du texte, Frédéric cherchera à la séduire. Chaque chose qu’il fera sera pour cette femme. Elle est donc idéalisée, elle semble parfaite, au début du texte, c’est une femme