Introduction explication de texte aristote, métaphysique, philosophie/étonnement

281 mots 2 pages
Ce texte d'Aristote, extrait de la Métaphysique, porte sur la philosophie. Quelle est la spécificité de l'activité philosophique ? A cette question, l'auteur répond que la philosophie, fille de l'étonnement, n'a d'autre but que la connaissance pure, sans aucune visée utilitaire. Ce qui signifie qu'elle se distingue des autres activités par sa « liberté », au sens où elle est à elle-même sa propre fin.
Le fondateur du Lycée soutient cette thèse en deux grands moments. Le premier explique la genèse de la pensée philosophique par le sentiment de l'étonnement : celui-ci en effet provoque « les spéculations philosophiques » , ce qu'Aristote illustre historiquement par l'exemple des premiers penseurs. Puis, dans un troisième et dernier temps de ce premier moment, il explique cet effet de l'étonnement en le liant au concept d'ignorance. Par là, Aristote amène le second moment qui va consister en une déduction (« Ainsi donc ») de la spécificité de la philosophie à partir de cette origine première. En effet, la philosophie n'a pas d'autre but que de mettre fin à l'ignorance révélée par l'étonnement : « il est clair que ( les premiers philosophes) poursuivaient la science en vue de connaître et non pour une fin utilitaire ». Ce qu'Aristote soutient en mobilisant à nouveau l'histoire : les arts qui possédaient une utilité avaient déjà été inventés « lorsqu'on commença à rechercher une discipline (du) genre (de la philosophie) ». De là, Aristote peut conclure que la philosophie n'a en vue « aucun intérêt étranger », ce qui fait d'elle la seule science vraiment « libre, car seule elle est sa propre fin ». Aristote, Métaphysique, A, 2, 982 b (trad.

en relation

  • Frankenstein- résumé, personnages...
    1390 mots | 6 pages
  • Lettres_de_Descartes_Explication
    8094 mots | 33 pages
  • Aristote, galillé, descartes
    467 mots | 2 pages
  • Réfutation de l'éclectisme, pierre leroux
    1850 mots | 8 pages
  • Le proteptrique
    1450 mots | 6 pages
  • Devoir supplémentaire
    405 mots | 2 pages
  • La philosophie dans l'antiquité
    862 mots | 4 pages
  • Préjugé
    867 mots | 4 pages
  • Aristote, politique
    702 mots | 3 pages
  • Filo
    570 mots | 3 pages
  • Dumarsais
    469 mots | 2 pages
  • Specisme
    392 mots | 2 pages
  • La vérité
    3438 mots | 14 pages
  • L'étonnement philosophique
    1463 mots | 6 pages
  • La philosophie est-elle utile ?
    1174 mots | 5 pages