2- L'action sociale : quel est le moteur des conduites individuelles ?

L'action individuelle est relative à la manière dont les acteurs individuels produisent leurs conduites et leurs représentations.

Pour le courant holisme : la problématique de l'action individuelle est secondaire, le problème est résolu par le postulat déterministe : elles sont déterminées par les structures sociales.

Pour les individualistes : cette problématique est centrale : les phénomènes sociaux sont le résultat de l'assemblage des conduites individuelles.

La sociologie de l'action s'est développée (depuis une cinquantaine d'années) :
En 1894, Le retour de l'acteur, d'A. Touraine : livre qui illustre la prise d'importance de l'individualisme méthodologique sur le holisme.

En 1977, Effets pervers et ordre social,R. Boudon : il y deux grandes familles de paradigme de l'action de l'action : les actionistes et les déterministes.

1-les paradigmes déterministes :
Ces paradigmes « interprètent un comportement observé de la part d'un sujet social, à partir d'éléments antérieur au comportement en question ».
→ Un comportement n'est pas intentionnel, les individus ne savent pas pourquoi ils font ce qu'ils font, ils en ont juste des interprétations.
Il existe trois types de paradigmes déterministes :
L'hyperfonctionnaliste, l'hyperculturaliste et le réalisme totalitaire.

Les paradigmes hyperfonctionnalistes : toute action résulte de la mise en œuvre de normes, rattachées à un rôle social.
→ il ne peut y avoir contradiction entre les différents rôles d'un même individu. Au contraire, il y a complémentarité.
→ Les acteurs n'ont pratiquement pas de latitude d'interprétation de leurs rôles sociaux. Le rôle qui découle d'un statut n'est pas contrôlable (l'intégralité des normes du rôle s'imposent aux individus).

Critique de R. Boudon : On peut expliquer que dans des situations institutionnelles précises, les rôles aient des normes précises. Mais cela ne peut