Invention autobiographique
321 mots
2 pages
La maison au bout de la colline , lieu reflétant une partie de mon enfance . Je me rappelle , chaque été , l'excitation m'envahissait , comme une poussée d'adrénaline, en sachant ma venue là bas . Cet endroit était si important à mes yeux , je savais éperdument que mes vacances seraient génial en y allant , les retrouvailles avec ma cousine chez ma grand-mère , c'était l'euphorie. J'avais 8 ans à cette époque là , l'âge insoucieux où tout nous paraît facile. C'est avec les yeux qui brillent et le sourire aux lèvres que mes journées commençaient. Des idées pleins la tête me submergeaient , il fallait tout de suite les mettre en pratique. Prenant les choses en main , j'allais impérativement raconter à ma cousine Barbara , mes pensées. Toujours partante , elle m'accompagnait constamment dans mes idioties. Nos journées étaient plus folles les unes que les autres , plus particulièrement une dont je me souviens parfaitement. Ce jours là mon imagination était principalement plus débordante , rassemblant chaussures, vêtements , draps, chaises , bijoux , maquillage , pour nous déguiser. Enfin prêtes , nous avons transporté les chaises et les draps au fin fond du jardin pour réaliser notre magnifique demeure. Comme toutes « princesses» qui se respectent nous avions accompli un beau et grand «château». De retours chez ma grand-mère , une odeur nous transporté , un bon et gros gâteau venait de sortir du four , comme n'importe qu'elle enfant nous nous sommes précipitées vers celui-ci en l'engloutissant . Pleins de souvenirs et de bon moments habitent ce lieu , j'y ai passé les meilleures vacances de ma vie .
C'était une maison pittoresque , pleine de vie , accueillante et chaleureuse. Sa cours gravillonnée , son jardin à perte de vue avec son persille et sa ciboulette que l'on grignotait , tout ça fait partit d'elle. Huit ans plus tard , mes souvenirs sont restés intactes , comme si je n'avais jamais quitté ce «paradis