Investissement
Dissertation. Correction
Sujet : Dans quelle mesure la reprise de la croissance dépend-elle d’une relance de l’investissement ? Introduction : Dépression, récession, crise… L’ampleur du marasme économique actuel conduit à la redécouverte et à la banalisation d’un vocabulaire que l’on pensait réserver aux seuls économistes. De fait, les chiffres ne sont pas bons (prévision d’une baisse du PIB de 1,5% en 2009 en France, destruction de plus de 4 millions d’emplois aux Etats-Unis depuis l’été 2008…) et les comparaisons avec la crise de 1929 ressortent régulièrement. Or si les économistes s’accordent sur l’importance de la mauvaise conjoncture actuelle, ils sont aussi d’accord pour mettre en évidence qu’aujourd’hui les pouvoirs publics sont plus préparés qu’à l’époque. Et de fait, les plans de relance proposés sont souvent massifs. (Pour une comparaison : http://www.lemonde.fr/lacrise-financiere/infographie/2009/01/06/que-representent-les-26-milliards-du-plan-de-relancefrancais_1134624_1101386.html ) Toutefois, les économistes et les politiques divergent dans les mesures à adopter. Le gouvernement français a longtemps insisté sur sa volonté de se centrer sur l’avenir, en jouant essentiellement sur l’investissement, c'est-à-dire l’acquisition de biens de production durables. Pour lui, il ne s’agit pas simplement de mesures conjoncturelles (retrouver le chemin de l’expansion), mais bien plus d’agir sur la croissance économique, c'est-à-dire l’augmentation durable de la production globale de l’économie. De fait, des mesures sont prises dans la plupart des pays pour développer des secteurs innovants, comme celui des énergies propres et renouvelables. Pourtant, d’autres facteurs ne permettraient-ils pas une reprise de la croissance (consommation, exportation) ? Ne faut-il pas agir par exemple sur la TVA pour relancer la consommation des ménages, à l’instar du gouvernement britannique ? Et ceci d’autant plus qu’une des conditions de la reprise de