Ionesco - rhinocéros. registre acte ii tableau ii
Plan :
I) La Farce brute : Le comique
Lors de cette scène, le comique est inquiétant, mais les didascalies autorisent une vision burlesque de la scène (Jean se déshabille, se gratte, tourne en rond, cherche les marécages dans la salle de bain, est pris d’une rage de destruction [vêtements et couvertures détruites] avant d’attaquer a Bérenger qui ne comprend pas ce qui passe autour de lui (présence des phrases interrogatives : BERENGER : « Perdez-vous la tête ? » ; BERENGER : « Que faites vous ?... » ; BERENGER : « Comment ? » ). C’est à partir de ce moment que Jean suit son instinct et se comporte comme une bête sauvage, comme un rhinocéros.
II) Absurde.
La situation est absurde, les jeux de scène sont très animés (Jean se déplace a la salle de bain, puis sort et finalement il rentre dans la salle de bain) et toute la scène a un rythme très rapide : répliques brèves portant des phrases nominales (BERENGER : Des bêtises! ; BERENGER : Comment? ; JEAN : Non.) et des nombreuses répétitions ( Jean dit « Ouvrez vos oreilles » en deux occasions). Les réflexions totalement décalées de Bérenger paraissent insignifiantes face à la violence de Jean (JEAN : « L’humanisme est périmé! Vous êtes un vieux sentimental ridicule. » BERENGER : « Enfin, tout de même, l’esprit… » ). Bérenger cherche a comprendre tout d’une façon