Isabelle eberhardt
Fille de Nathalie Eberhardt et d'Alexandre Trophimowki, un anarchiste russe exilé, née à Genève en 1877, elle vit très jeune dans un milieu multiculturel et intellectuel. Elle développe une intarissable soif de savoir et de découverte et devient journaliste, ses premières nouvelles sont publiées à l’âge de dix-huit ans. Elle entend parler d’Algérie par ses demi-frères engagés dans la légion militaire. A vingt ans, Isabelle découvre un pays, une culture, une religion, qui vont l’imprégner totalement. Elle développe une passion pour le monde arabe et l’Islam. «Je sentis une exaltation sans nom emporter mon âme vers les régions ignorées de l’extase.» Pour avoir accès à tous les lieux où la présence des femmes est interdite, Isabelle se déguise en homme. Après avoir été contrainte de quitter l'Algérie par les autorités coloniales, elle se marie en 1901, avec Slimène Ehnni, musulman de nationnalité française, sous-officier de Saphi et peut revenir en Algérie, où elle collabore avec le journal Akhbar.
J'ai travaillé sur une toutes une séries d'articles, tirés du magazine Le Monde, datant de 2006. J'ai trouvé ce magazine au CDI du lycée, il m'a d'abord attirée car j'ai vu que les articles retraçaient le parcours d'une femme. Je l'ai mis de côté puis j'ai feuilleté d'autres documents. Je suis ensuite revenu à celui-ci, j'ai lu attentivement et j'ai su instinctivement que j'allais rester sur ces articles. J'ai toujours était fascinée par la poésie et j'ai trouvé que les paroles d'Isabelle Eberhardt sonnaient comme un poème. En y réfléchissant, il est vrai que mes premières impressions sont celles que j'ai gardées tout au long de mon projet, j'ai été transporté avec Isabelle dans son monde, sa passion dès les premiers mots. J'en suis donc venue à sélectionner certains documents, tels qu'une photo, une lettre d'Isabelle à Slimène et un texte tiré d'un article écrit par Isabelle Eberhardt.
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