« Iseut triche. mais les tristans en vers proclament les droits imprescriptibles de la passion. celui qui aime vit par-delà le bien et le mal » jean-charles payen
Suite à l’exil de Tristan en Bretagne, leur amour perdure malgré la mer qui les sépare. Mais rapidement Tristan remarque qu’il n’est rien sans Iseut, il meurt de ne pas la voir, la réciproque de son amour lui est devenu essentielle pour vivre. L’au-delà est peut-être le seul endroit où le couple peut vivre son amour librement sans se soucier du monde qui les entoure.
Le mal qui hante le couple est pluriel, car ils déshonorent le roi, bafouent la moral chrétienne, et Iseut va jusqu’à mentir. Mais elle ne ment pas à Dieu, qui sait tout de son adultère, elle ment seulement au monde pour pouvoir sauver son amour. Car cet amour est plus fort que tout « Qu’importe la mort? Tu m’appelles, tu me veux, je viens! »1. Il est, pour Tristan, plus fort que la mort et que la fidélité du chevalier face à son roi.
Sont-ils coupables ou victimes du destin?
Tristan est tiraillé entre son devoir de chevalier, qui est de respecter la fidélité à son Suzerain, et son amour pour sa Suzeraine. Il a beau tout faire pour corréler ces deux éléments antithétiques, il n’y arrive point. Se sachant en tort face à la loi féodale, le couple feint en se cachant ; mais leur secret est dévoilé et ils doivent