SÉQUENCE 7 : Jacques le fataliste et son maître,
Denis Diderot

Notions extérieurs : Les Lumières
: Remise en question de la société, égalité entre les hommes, valorisation de la réflection, de la raison, du savoir, de la place de l’être humains dans la société et des savoirs techniques. + Dénonciation des règles. Encyclopédie : dirigée par Diderot et d’Alembert en 1751, volonté de rassembler toutes les connaissances disponibles et de les répandre auprès du public ( public éclairé ! ) s’inscrit dans le cadre des Lumières. Il s’entoura des meilleurs savants, dans tous les domaines. Mais les Jésuites et le conseil du roi y voient des attaques du pouvoir et de la religion. Interdiction en février 1752 puis a nouveau interditn en 1759 = travail et diffusion dans la clandestinité. Lien entre Voltaire et Diderot
:
Tous les deux font partis du mouvement des Lumières.
Voltaire est pour la liberté de penser, de croire..
Et sa pensées face au fatalisme est également ambiguë, puisqu’il n’est pas athée mais déiste, et donc qu'il croit en l’existence d’un dieu-horloger qui aurai crée le monde. Spinoza :
C’est le maître à penser du capitaine de
Jacques le fataliste
, un philosophe hollandais (1632­1677). Pour tenter de résumer les éléments de sa doctrine qui nous intéressent voici quelques idées. Tout d’abord, selon lui, Dieu est le Tout, la Nature. C’est une philosophie panthéiste. Il ne faut pas faire de distinction entre « le monde physique et le monde moral » ou spirituel. Chaque corps organisé constitue un « individu » qui est soumis au déterminisme et n’a pas de liberté. En outre, au Bien et au Mal, Spinoza substitue le bon et le mauvais, ce qui est nous est favorable, ou ce qui nous nuit. Parfois, par méconnaissance ou erreur, nous recherchons ce qui est mauvais. Il insiste donc sur la nécessité d’exercer sa raison à connaître la nature des choses pour comprendre ce qui est bon pour nous.