Jacqueline harpman
En 1941, elle entre au Collège de Casablanca où elle étudie les langues modernes. Là, elle étudie notamment l’anglais et l’arabe. Ce n’est pas une élève extrêmement brillante mais elle veut malgré tout se faire remarquer pour ses qualités intellectuelles. Sous l’influence de son professeur de français, Melle Barthes, elle se passionne également pour la grammaire, la syntaxe et la littérature classique. Très jeune, elle lit ainsi Balzac, Racine, Freud et Proust.
Vers 1945-1946, elle rentre à Bruxelles et va alors au lycée de Forest où elle terminera ses humanités. Elle entame ensuite des études de médecine à l’Université Libre de Bruxelles mais la tuberculose l’empêche d’achever sa formation. En 1950, elle doit passer 21 mois sous pneumo-thorax au sanatorium d’Eupen pour soigner cette tuberculose. Toutefois, cela lui laisse du temps pour lire. C’est à cette époque également qu’elle se met à écrire. Ainsi, elle écrit un texte inédit qui ne sera jamais publié, « Les jeux dangereux ». En 1952, elle recommence ses études de médecine. En novembre de cette même année, son père, Andries Harpman, décède. En 1953, elle rate ses examens à cause d’une appendisectomie.
En 1958, elle termine son premier roman « L’apparition des esprits » qui ne paraîtra qu’en 1960. Entre-temps, elle rencontre l’éditeur René Juillard qui publiera « Brève Arcadie ». Cet ouvrage obtiendra le Prix Rossel en 1959. Elle se consacre alors pleinement à l’écriture et elle écrit même pour le cinéma, pour des