Jame l'araignée et j'aime l'ortie - analyse linéaire

1378 mots 6 pages
j'ame l'araignée et j'aime l'ortie– analyse linéaire – victor hugo, les contemplations, “j’aime l’araignée et j’aime l’ortie”, 1856
Victor Hugo (1802-1885) est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé, qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du
XIXè siècle. Ce poème extrait [des] Contemplations, recueil de poésie de Victor Hugo, composé de 158 poèmes rassemblés
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Victor Hugo réhabilite dans ce poème un animal
(l’araignée) et un végétal (l’ortie) généralement méprisés.
Ainsi, en quoi cet éloge paradoxal peut-il être lu comme un art poétique?
De la strophe 1 à 4, nous verrons l’amour du poète pour ces deux êtres ainsi que les raisons de cet amour, puis de la strophe 5 à 8, nous analyserons le message du poète et son invitation à l’amour.
I- L’amour du poète pour ces deux êtres et les raisons de cet amour -> vers 1 à 16
Premièrement, lors du premier mouvement du poème, nous pouvons voir l’amour de
V. Hugo pour ces deux êtres que sont l’araignée et l’ortie. Au vers 1, le poème s’ouvre sur
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V. Hugo insiste aussi sur le fait que tout le monde a besoin d’amour pour vivre
“tout veut un baiser” (v.22). Les vers 23 et 24 fonctionnent avec le dernier quatrain, dû à l’enjambement. Les deux concessives “pour peu que” sont un appel à oublier ses réflexes et à faire preuve d'humilité. L’adjectif “superbe” (v.25) veut dire orgueilleux au sens étymologique et il est à rapprocher de “tout bas” (v.26). En effet, le poète veut qu’on se montre plus humble, au plus près de ce qui se révèle fragile et méprisé. Par ailleurs, aux vers
27 et 28, les deux êtres sont personnifiés. Jusque là, ils subissaient leur châtiment sans s’exprimer, mais ici le poète leur donne la parole et c’est avec un murmure et non une parole violente ou de révolte qu’ils disent “amour”. Le poète les humanise donc en leur

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