Je hais les ; ils n’apprennent qu’à parler de ce qu’on ne sait pas. », écrit jean-jacques rousseau dans son essai sur l’éducation, l’émile. vous discuterez de ce point de vue en prenant appui sur les textes étudiés et
La réaction de Jean-Jacques Rousseau , était-elle d’ordre purement affectif : aimer, ne pas aimer, détester, haïr s’explique-t-elle par le simple fait de se trouver dans un univers ignoré ?
Nous essayerons de comprendre son jugement, d’envisager un abord différent du Livre, et de puiser dans notre expérience pratique de la lecture un point de vue personnel.
I. Il est vrai, nous lisons mais pour diverses raisons.
A. Pour s’instruire, se cultiver– c’est évidemment de ce que nous ne savons pas.
« Être cultivé » est le résultat d’un processus par lequel passe l’instruction, de développement de l’esprit, l’éducation, c’est un moyen de se combler ; comme disait Gusdorf « La culture est la promotion de l’humanité dans le monde et dans l’homme. ». Le paysan cultive patiemment sa terre pour en donner le meilleur, où une productivité plus intense, il semble que l’homme, lui aussi, aie besoin d’ « être » cultivé, instruit pour donner le meilleur de lui-même où ne serait-ce simplement pour devenir capable de « moralité ». Le livre est donc un moyen de développer le perfectionnement de son être, de cultiver ces raisonnements cognitifs mais le contexte social dans lequel on vit, on évolue est lui aussi suivant en jeu.
S’instruire, c’est se rendre capable d’émerveillement face à une chose que l’on ne connaît pas mais que l’on se donne les moyens de comprendre.
B. Par curiosité, pour la