Je hais les ; ils n’apprennent qu’à parler de ce qu’on ne sait pas. », écrit jean-jacques rousseau dans son essai sur l’éducation, l’émile. vous discuterez de ce point de vue en prenant appui sur les textes étudiés et

2247 mots 9 pages
Dans l’Émile ou de l’éducation, publié en 1762, Jean-Jacques Rousseau expose les principes d’une éducation en accord avec la nature qu’il transmet à son jeune disciple Émile. Personnage de son imagination, Rousseau enseignera à Émile des valeurs qui lui tiennent à cœur. Dans cet essai, il essayera à montrer comment naissent chez l’enfant les sentiments, les valeurs morales, la motion de bien et mal tout ça en adéquation avec le développement cognitif de l’enfant en passant par l’adolescence jusqu’à l’âge où il est en mesure de savoir ce qui est « bon » pour lui.
La réaction de Jean-Jacques Rousseau , était-elle d’ordre purement affectif : aimer, ne pas aimer, détester, haïr s’explique-t-elle par le simple fait de se trouver dans un univers ignoré ?
Nous essayerons de comprendre son jugement, d’envisager un abord différent du Livre, et de puiser dans notre expérience pratique de la lecture un point de vue personnel.

I. Il est vrai, nous lisons mais pour diverses raisons.

A. Pour s’instruire, se cultiver– c’est évidemment de ce que nous ne savons pas.

« Être cultivé » est le résultat d’un processus par lequel passe l’instruction, de développement de l’esprit, l’éducation, c’est un moyen de se combler ; comme disait Gusdorf « La culture est la promotion de l’humanité dans le monde et dans l’homme. ». Le paysan cultive patiemment sa terre pour en donner le meilleur, où une productivité plus intense, il semble que l’homme, lui aussi, aie besoin d’ « être » cultivé, instruit pour donner le meilleur de lui-même où ne serait-ce simplement pour devenir capable de « moralité ». Le livre est donc un moyen de développer le perfectionnement de son être, de cultiver ces raisonnements cognitifs mais le contexte social dans lequel on vit, on évolue est lui aussi suivant en jeu.
S’instruire, c’est se rendre capable d’émerveillement face à une chose que l’on ne connaît pas mais que l’on se donne les moyens de comprendre.

B. Par curiosité, pour la

en relation

  • haps
    9183 mots | 37 pages
  • Synthèse Yves Jeanne
    995 mots | 4 pages
  • Psy du dével
    3738 mots | 15 pages
  • Rousseau, profession de foi du vicaire savoyard brouillon cours
    476 mots | 2 pages
  • Emile ou de l'éducation
    3062 mots | 13 pages
  • final draft Malaise
    2628 mots | 11 pages
  • Norbert elias, la civilisation des moeurs
    10497 mots | 42 pages
  • Profession de foi du vicaire savoyard
    2606 mots | 11 pages
  • Suivez les enfants apprenant leurs fables
    1293 mots | 6 pages
  • bestiaire
    1800 mots | 8 pages
  • Pourquoi se cultiver ? ( philosophie)
    1197 mots | 5 pages
  • exposé Jean Jacques Rousseau
    676 mots | 3 pages
  • no tengo titulo
    804 mots | 4 pages
  • Dissertation
    700 mots | 3 pages
  • Être cultivé, c’est être différent?
    3393 mots | 14 pages