Je ne sais pas quoi mettre
La liberté des anciens réside dans la participation active à l’exercice du pouvoir politique. C’est une liberté collective et positive : le citoyen est libre à partir du moment où il appartient au corps politique. Pour le reste, il est entièrement soumis à la tradition et aux coutumes en usage, sinon il est exclu.
B) La liberté comme indépendance privée (conception moderne)
La liberté des modernes est une liberté individuelle et négative dans le sens où elle consiste à ne pas être empêché de faire ou de penser quelque chose. La liberté des modernes c’est la non-ingérence du pouvoir politique dans les activités sociales, dans la vie privée et dans les choix individuels.
Benjamin Constant résume cette idée : « Le but des anciens était le partage du pouvoir social entre tous les citoyens d'une même patrie. C'était là ce qu'ils nommaient liberté. Le but des modernes est la sécurité dans la vie privée et ils nomment libertés les garanties accordées par les institutions à cette vie privée. »
Cependant, l'immense problème de cette nouvelle liberté, c'est qu'elle ne donne pas de contenu concret : elle ne dit pas quel bonheur il faut rechercher. En cela, c'est une liberté négative, opposée à la liberté positive des anciens qui définissait clairement le but (la participation au gouvernement).
La liberté des modernes est donc difficile à assumer pour l’individu car elle requiert plus de discipline intellectuelle et morale, et une authentique responsabilité individuelle.
C) La liberté sous la loi
Toute liberté inclut une part d’hétéronomie, c’est-à-dire une dépendance à l’égard d’une nature humaine donnée qui nous conditionne. Être libre, c’est être autonome (obéir à soi-même, à sa raison) mais c’est aussi être dépendant de contraintes extérieures : notre langue maternelle, les règles de la grammaire, les axiomes de la géométrie, les exigences de notre survie etc. Vivre c’est