Je ne sais qu’épeler
Je vais tracer devant vous une planche dont le sujet est « je ne sais qu’épeler ».
Lors du rituel d’initiation en qualité de récipiendaire j’ai dû citer cette phrase :
« Je ne sais ni lire ni écrire mais, je ne sais qu’épeler ».
Pourquoi j’ai dû prononcer ce texte ?
Je n’avais pas oublié brusquement ce que j’avais appris pendant ma scolarité.
Peut-être que je devais apprendre un nouveau langage ?
Celui des signes et des symboles, des mots et des lettres qui peuvent avoir d’autre signification que dans le monde profane.
Aussi, était-il le moment d’une remise en question, d’un doute ou tout simplement d’humilité.
A ce moment, ma carrière d’apprenti Franc-maçon commence.
Pour pouvoir rejoindre mes frères, j’ai dû épeler le mot sacré.
Dans la phrase « je ne sais ni lire ni écrire je ne sais qu’épeler, donnez moi la première lettre je vous donnerai la suivante »
Mon instructeur me donna la première lettre, le B., je donnai la suivante, lui la 3éme et moi la dernière qui format BOAZ.
La signification de BOAZ:
En force. Le préfixe Beth indique en, ou avec, ou dans.
Etymologiquement, ce mot signifie en force, ou avec force, ou encore dans la force.
BOAZ donne donc une notion de capacité, d’accomplissement et cette force à mettre en place n’est bien évidemment pas une force extérieure brutale, mais plutôt une force intérieure maîtrisée qui correspond à la véritable virilité.
Ce qui pour moi, la Franc-maçonnerie te met sur la voie, et à toi d’aller chercher de toutes tes forces des solutions au plus profond de toi-même.
Quand j’était apprenti en plomberie, sur les chantier, les anciens compagnons nous montré pas trop leur travail, il fallait leur voler le savoir faire et être très attentif à leurs faits et gestes pour pouvoir un jour connaitre le métier, tous ne nous était pas donné.
C’est la même chose, on te donne la première la lettre, à toi de trouver la seconde.
Pour revenir sur la lettre B,