Je n'ai plus que les os
Le poème, « Je n’ai plus que les os », écrit par Pierre de Ronsard, est un sonnet. Il est donc constitué de deux quatrains et de deux tercets. Chacun des vers est formé de douze pieds, on les qualifie d’alexandrins. Dans ce sonnet, le personnage principal est l’auteur lui-même, soit Pierre de Ronsard. Tout au long du texte, il décrit sa propre mort. Celle-ci est imminente puisqu’il ne peut être guéri. Ronsard semble désespéré lorsqu’il décrit sa terrible souffrance et son impuissance face aux ravages sur son corps. Cependant, à la fin du poème, on ressent une lueur d’espoir, lorsqu’il imagine la réunion de lui et ses amis, si précieux, au ciel.
Thème principal
Le thème principal de ce texte est sans aucun doute la mort. Différents passages du texte le prouvent : « un squelette je semble », « mon corps s’en va descendre où tout se désassemble ». Cela fait directement référence à la mort. De plus, on déduit évidemment que Ronsard décrit sa propre mort, imminente, puisque tout au long du poème, il parle avec le pronom « je ». Plusieurs mots et expressions qui sont employés font référence à ce thème. En voici quelques-uns : os, squelette, décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé, trait de la mort, dépouillé, mort. L’auteur est sur le point de mourir et il nous fait part de ce qu’il ressent. Différentes figures de style nous aident à comprendre. Tout d’abord, « je n’ai plus que les os », dans le premier vers, est une hyperbole, puisqu’il n’a évidemment pas que les os. C’est une façon de mettre l’accent sur sa maigreur. Une personne sur le point de mourir maigrit généralement beaucoup, cela fait donc directement référence à la mort. Dans le premier vers, on peut aussi constater une comparaison. L’auteur compare son corps à un squelette dans l’extrait : « un squelette je semble ». C’est aussi un moyen de mettre l’accent sur son apparence. Pour finir, dans le dernier vers, Ronsard utilise l’euphémisme : « je m’en vais ». Cela signifie de manière moins