Jean giono
André Durand présente
‘’Le chant du monde’’
(1934)
roman de Jean GIONO
(280 pages)
pour lequel on trouve un résumé
puis successivement l’examen de :
la genèse (page 5)
l’intérêt de l’action (page 7)
l’intérêt littéraire (page 25)
l’intérêt documentaire (page 44)
l’intérêt psychologique (page 52)
l’intérêt philosophique (page 65)
la destinée de l’œuvre (page 69)
Bonne lecture !
Première partie
Chapitre 1
Un jour d’automne, sur les bords d'un fleuve non nommé, Antonio, l’homme du fleuve, qui vit dans l’île des Geais et qu'on appelle Bouche d'or car il sait parler et ainsi invente des chansons et séduit les femmes, reçoit la visite de son ami, Matelot, vieil homme qui porte ce nom parce qu’il a été marin. Mais il est venu s’établir en forêt, est devenu bûcheron et a eu deux fils, des jumeaux, des «bessons», dont l’un est mort, dont l’autre, qui a des «cheveux rouges», est parti chercher du bois au pays Rebeillard, dans le haut de la vallée, au-delà de gorges. Il s’inquiète, maintenant que l'été a passé de ne pas le voir revenir. Ils décident de partir à sa recherche.
Chapitre 2
Le lendemain, à son habitude, Antonio se baigne nu dans le fleuve, découvrant ainsi qu’il a plu en montagne et qu’«il faut passer les gorges d’aujourd’hui». Il retrouve Matelot dont la femme, Junie, leur demande d’aller voir «le marchand d’almanachs» quand ils seront à Villevieille, dans ce pays Rebeillard où «restait Maudru le dompteur de bœufs».
Chapitre 3
Le besson ayant sûrement marqué les troncs d'arbres de son signe, ils devraient au moins en repérer un, échoué. Mais ils ne découvrent rien en longeant le fleuve, chacun de son côté, chacun avec son fusil. Ils arrivent ainsi dans le pays Rebeillard. Soudain, à travers