Jean marie deguignet
En 1840 il subit la misère dut à l'epidemie de mildou. Cela le pousse donc à devenir mendiant.
Lorsque la crise fur terminée il se fait engager dans des fermes comme vacher. Il apprit lui-même à écrire et lire le français : il ne savait jusqu'alors lire que le breton et le latin, appris au cathéchisme.
En 1854, il s'engagea dans l'armée où il y restera 14 ans. Jean Marie Deguignet a participé à lavguerre de Crimée, à la campagne d'Italie, à la soumission de la Kabylie en Algérie, ainsi qu'à l'expédition du Mexique. Lors de ces campagnes il apprit l'italien et l'espagnol et perfectionna son français, lisant tout ce qu'il pouvait et recherchant le contact de toute personne cultivée. C'est à cette époque que se mirent en place ses idées républicaines.
Lorsqu'il revint en Bretagne il se maria et devint fermier à Ergué-Armel. Il le resta pendant 15 ans, et grâce à son ingéniosité fit de cette ferme à l'abandon une exploitation modèle.
Il fut ensuite tenancier d'un débit de boisson (il abandonna ce commerce quand sa femme mourut dans un delirium tremens), agent d'assurance, puis il obtint une licence pour être débitant de tabac à Pluguffan (une manière de retraite accordée aux anciens soldats).
Mais il retomba dans la misère, il passa donc ses dernières années à Quimper où il fréquentait la bibliothèque municipale pour y lire les journaux républicains. C'est au cours de cette période qu'il écrivit l'histoire de sa vie. Il la rédigea deux fois : et vendu un premier manuscrit à Anatole Le Braz mais, ne le voyant pas paraître, Deguignet crut qu'Anatole Le Braz avait voulu faire disparaître son témoignage.
Anatole Le Braz, après lui avoir donné deux cent francs pour