Jean Paul Sartre
La conception sartrienne de l’être humain I. L’existence précède l’essence (pp.214-216)
Le point de départ de Sartre est l’existence.
Évidence première : “J’existe”. Je suis là, ici et maintenant. Ce “Je” correspond à la subjectivité, à la conscience individuelle.
Il n’y a pas de nature humaine qui définirait tous les êtres
humains.
Il
n’y a que des individus particuliers qui doivent construire leur essence propre à partir de leur situation
(conditions d’existence concrètes).
Comment l’individu se construit? Par ses choix.
II. Existence, liberté et choix
La liberté est liée à la conscience qui peut toujours
choisir d’être ceci ou cela, au-delà de tout déterminisme (héréditaire, économique, social…).
La liberté humaine se manifeste chaque fois que
nous accomplissons un acte; ce faisant, nous nous choisissons.
L’être humain est obligé de choisir, car même s’il
ne choisit pas, il choisit de ne pas choisir. L’être humain est “condamné à être libre”.
III. La liberté en situation (p. 221)
Pour Sartre, la liberté est une liberté qui
se réalise dans une situation donnée,
i.e.
des conditions concrètes d’existence. L’être
humain peut toujours choisir d’accepter une situation donnée, de la transformer ou de la refuser totalement.
IV. Qu’est-ce qu’une situation ? Comment s’applique ma liberté en situation? (pp. 222225)
1. Ma place (p. 222) : J’ai l’entière liberté de donner une signification existentielle à la place
(lieu,
emplacement) que j’occupe ou que j’occuperai dans le monde.
2. Mon passé (p.222) : Je choisis le sens que je veux donner à mon passé à la lumière du choix que je fais de mon présent. - Suite 3. Mes entours (pp.223-224) : mes entours, c’est tout ce qui peut arriver lorsqu’on fait quelque chose. C’est ma liberté qui interprète ce qui se présente dans une situation donnée comme ayant un rapport adverse ou complice avec mon projet et moi-même.
- Suite 4. Mon