JoeStarr
Vivant dans un deux-pièces de la Cité Allende de Saint-Denis, elle-même classée en zone urbaine sensible5, son père le rudoie régulièrement depuis des années : « T'arriveras à rien, t'es qu'une merde ». Forcément, cela en devient une doctrine pour Joey. Plus tard, il s'imagine comme le personnage de Tony Baretta, « Flic et gangster. Drogué dans une chambre de bonne »[réf. souhaitée]. Pourtant, il sait lire et écrire malgré les fautes d'orthographe. Il aime bien l'explication de texte et la rédaction[réf. souhaitée].
Entre l'âge de huit et quinze ans, Didier passe ses vacances dans sa famille des Antilles, où il s'ennuie le plus clair de son temps, ne parlant pas créole. Dès l'âge de douze ans, il devient voleur et décroche scolairement pour redoubler sa sixième et sa cinquième. Il ne dépassera jamais la classe de troisième et aboutit alors au pensionnat privé de Clamart, puis de Joinville pour un temps[réf. souhaitée].
Son premier contact avec les drogues a lieu avec de la colle à rustine, puis avec son premier joint, en 1980[réf. nécessaire]. Il écoute alors de la musique funk, jazz-rock, mais aussi new-wave, par exemple Kraftwerk dont il achète l'album6 et danse dans la