John cage
John Cage fut l’élève de Schoenberg, il s’est illustré dans son art comme compositeur de musique contemporaine expérimentale et comme philosophe. Il créa des expérimentations musicales qui accompagnaient les représentations de Merce Cunningham Il inspira aussi le mouvement Fluxus
En 1935, faute de place pour pouvoir utiliser des instruments de percussions pour les besoins d'une œuvre destinée à accompagner une chorégraphie de Syvilla Fort, Cage crée sa première pièce pour piano préparé. Cage composa de nombreuses pièces pour piano préparé dont les Sonates et interludes, où le pianiste doit insérer de manière précise entre certaines cordes du piano des objets divers comme des boulons ou des gommes servant à en transformer le son.
Ses composition laisse entrevoir l’influences d’Erik Satie, auteur en son temps incompris de compositions très originales comme les Gymnopédies. Cherchant à épurer sa musique, il eut la particularité d'écrire ses œuvres sans ponctuation musicale, laissant au pianiste comme seules indications des descriptions d'atmosphère au lieu des traditionnelles nuances. Il laisse l’interprète dans une liberté total
L'une des œuvres les plus célèbres de John Cage est probablement 4′33″, un morceau où un(e) interprète ne joue pas pendant quatre minutes et trente-trois secondes. Composée en trois mouvements devant cependant être indiqués en cours de jeu, l'œuvre a été crée par le pianiste David Tudor. L'objectif de cette pièce est de permettre l'écoute des bruits environnants dans une situation de concert. Cette expérimentation découle de l'importance qu'accordait John Cage à la pensée de Henry David Thoreau. Ce dernier relate dans son « Journal » qu'il est plus intéressant d'écouter les sons de la nature, le son des animaux et le glissement furtif des objets animés par les éléments naturels par le vent que la musique préméditée par l'intention d'un compositeur. [1]4′33″ découle aussi de l'expérience que Cage réalise dans