John coplan
Ses photographies peuvent ainsi choquer et provoquer par la nudité et la vieillesse du corps dans une société qui, aujourd’hui, prône la jeunesse éternelle. Son travail est de cette façon éminemment réaliste voire presque documentaire
John Coplans a ainsi étudié tout au long de sa carrière la perception du corps masculin face à la société contemporaine.
L’oeuvre qui est présentée ici est Self portrait SP 22-88, daté de 1988. Après avoir travaillé la silhouette dans son entier puis les mains, John Coplans se focalise à la fin de sa carrière sur l’étude des pieds. Cette photographie de 1988 est un gros plan anatomique étrange voire presque hideux de son pied. Chacune des photographies correspond à une partie du pied, qui n’est visible dans son ensemble qu’en prenant du recul face à l’oeuvre monumentale. L’image dans sa monumentalité en devient presque incohérente.
tout d'abord, photographe britannique qui a, de 1984 à 1997, dressé son autoportrait d'homme vieillissant et bedonnant, sans concession, restituant ainsi une réalité sans fard mais riche d'humanité et de profondeur... de solitude, aussi cadrage serré, frontalité absolue, absence de profondeur, recherche du détail, accent mis sur la précision, brutalité du tirage et des raccords, qui accrochent le regard, tout en conférant une totale abstraction au motif
la simplification pour un sujet qui n’est pas sans évoquer le corps nu de Saint Jérôme peint par Georges de la Tour.
John Coplans choqua par ses photographies d’une nudité inattendue, dans les années 1980
John Coplans, s’emploie "à une sorte