Alexandre Jollien naît en 1975 à Sierre (Suisse) avec un handicap moteur cérébral. Enfant, puis adulte, – de l’âge de 3 à 20 ans -, il vit dans une institution spécialisée accueillant des personnes handicapées, où il découvre l’amitié. Entouré et soutenu par ses parents et son frère, qu’il retrouve chaque week-end, Alexandre Jollien doit se battre au quotidien pour parvenir à suivre une scolarité « normale ». Il se passionne rapidement pour la philosophie après avoir découvert Platon dans une librairie. Il décroche une licence de lettres en 2004 à l’Université de Fribourg, et étudie le grec ancien à Dublin en 2011-2002. Il publie son premier livre, « L’éloge de la faiblesse » en 1999, qui sera suivi par « Le métier d’homme » (2002), « La construction de soi » (2006), « La philosophie de la joie » (2008) et «Le philosophe nu » (2010 ).Il rédige également des chroniques régulières pour des magazines, Psychologies Magazine, La Vie, ou encore L’Humanité. Aujourd’hui marié et père de deux enfants, Alexandre Jollien vit avec son handicap, et est un écrivain et philosophe passionné.
’auteur, Alexandre Jollien, citoyen helvétique, a passé dix-sept ans de sa vie dans une institution spécialisée pour infirmes moteurs cérébraux. Naissant asphyxié du fait d’une circulaire du cordon ombilical, il est transporté dans une unité de réanimation néonatale où il survit au prix de séquelles motrices. Toutes ses acquisitions vont être retardées et c’est après de nombreuses séances d’orthophonie, de rééducation et d’ergothérapie qu’il «mâchouille ses mots et titube gaiement». Néanmoins, Alexandre Jollien termine des études de philosophie et convoque dans «Eloge de la faiblesse» Socrate le maïeuticien (curieux revers du sort) pour l’entretenir de son parcours allant de l’institution spécialisée à son métier d’homme puis de philosophe.
Pour avoir une idée du charisme de l’auteur, je vous recommande vivement de consulter sur la Toile l’entretien entre Alexandre Jollien et Matthieu