Jonathan livingstone le goeland
Richard Bach
« Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir ».
Le paradis, il n’existe rien de tel. Le paradis n’est pas un espace et ce n’est pas non plus une durée dans le temps. Le paradis, c’est simplement d’être soi-même parfait.
La vitesse absolue, ce n’est pas aller à la vitesse de la lumière. Car tout nombre nous limite et la perfection n’a pas de bornes. La vitesse absolue, c’est l’omniprésence.
C’est étrange. Ceux qui, par amour du voyage, méprisent la perfection ne vont, lentement, nulle part. Ceux qui par amour de la perfection, oublient le voyage peuvent instantanément aller n’importe où. (parallèle avec le combat – Sinanju).
Souviens-toi, le paradis n’est ni un lieu, ni un instant, car instant et lieu sont des notions totalement dénuées de sens.
Pour voler à la vitesse de la pensée, vers tout lieu existant, il te faut commencer par être convaincu que tu es déjà arrivé à destination.
La bonne méthode consiste à cesser de se considérer soi-même comme pris au piège d’un corps limité par les trois dimensions et dont les déplacements pouvaient être tracés sur un planisphère.
Le secret réside dans la conviction absolue que son être, aussi parfait qu’un nombre imaginé et pas encore transcrit en chiffres, était partout présent dans la durée et dans l’espace.
Il s’efforça farouchement d’accéder à cet état, de l’aurore naissante à minuit passé…
Oublie la foi ! Lui répétait Chiang sans cesse.
Apprendre te fait moins peur qu’à aucun des goélands que j’ai encontrés depuis mille ans.
Il les exhortait à ne jamais mettre fin à leur poursuite de la connaissance, à leur entraînement physique, à leurs efforts en vue de comprendre le principe invisible de toute vie parfaite.
Ne les juges pas trop sévérement, en te