joufance
Titre de l’œuvre :
A s’y méprendre signifie que l’on peut se tromper. Cette nouvelle va-t-ellenous emmener sur des pistes capables de nous induire en erreur ? Va-t-elle nous proposer une histoire abracadabrante ?
Connaissant Villiers de l’Isle Adam et ses Contes cruels, nous savons à quoinous attendre. Ce texte parle sûrement de la mort.
Analyse littérale :
Tout commence une matinée de novembre, grise et pluvieuse. L’ambiance est déjà sombre, froide et triste. Le narrateur (je)explique qu’il a un rendez-vous d’affaire accepté la veille. En s’abritant de la pluie, il découvre un bâtiment de style bourgeois. Il a l’air accueillant.
C’est ici que le titre commence à prendretoute sa signification.
En voyant cette bâtisse, il se dit que les habitants y vivent la plupart du temps. Le seuil est accueillant. Il décide donc d’y entrer.
Il arrive dans une grande pièce àtoiture vitrée. La salle est parsemée de colonnes auxquelles pendent des vêtements. Des tables de marbre sont disposées un peu partout.
Il y a aussi des personnes. Elles sont allongées, l’air paisible.Les regards vides, sans pensées et le teint blafard. C’est à ce moment que le narrateur se rend compte d’où il est, de qui l’accueille... C’est la Mort. Il se trouve donc dans une morgue.
Enregardant de plus près les corps, il comprend que certains se sont suicidés, espérant plus de sérénité dans leurs âmes. Un fiacre arrive devant la bâtisse déposer des collégiens voulant voir la mort pourvraiment s’en rendre compte. Il monte dedans et demande « passage de l’opéra ». Il arrive devant le lieu de rendez-vous : un café. C’est là qu’attendent les hommes d’affaire. Il entre et se retrouve...dans la morgue. Il jeta à nouveau un coup d’œil aux corps présents. Ils sont encore plus sinistres qu’avant. Les papiers et les portefeuilles jonchent le sol.