ri<<Chose vue un jour de printemps>> Le 19e siècle est celui qui est marqué par le désarroi du peuple de la France. Cette désillusion est due à la constatation d’un échec de la Révolution française qui avait amené un vent d’espoir chez les Français qui espéraient avoir les valeurs de la liberté, de la fraternité et de l’égalité à la base de leur société après voir renversé le pouvoir. Ils espéraient une nouvelle répartition des richesses pour le peuple, mais cela n’a pas pris beaucoup de temps que les bourgeois ont repris le contrôle de la société et cela est dû à une montée du capitaliste sauvage dans un contexte d’urbanisation et d’industrialisation. De ce mal de vivre du peuple est né le courant littéraire de l’époque. Les écrivains de ce courant écrivaient avec un style anticonformiste et exprimaient ainsi leur intériorité. Ce sont les poètes. Victor Hugo est le plus important poète français et c’est à lui que l’on doit le fameux recueil de poèmes Les Contemplations (1856). Ce recueil est divisé en deux grandes parties (une partie heureuse et une triste qui représente le contraste avant et après la mort de sa fille Léopoldine) et est composé de centaines de poèmes qu’il a écrits sur une période de 25 ans. Le poème qui nous intéresse est <<Chose vue un jour de printemps>>, poème dans lequel Victor Hugo constate que la faim est un crime qui est commis par l’humanité, que la faim est née du cercle vicieux du capitaliste immoral de la société. Dans cette composition, qui raconte l’histoire d’une femme laissant dans le deuil quatre de ses enfants car elle mourut de faim, ce réfléchit nous dépeint d’abord la mort et ensuite il nous éclair sur la faim.
Tout d’abord, le poète entre dans une chambre pour y découvrir la dépouille d’une mère avec ses quatre enfants à son chevet. En effet, dès les premiers vers, Victor Hugo nous illumine sur les cruautés de la mort qui est engendrée par la misère humaine <Et l’aîné, qui n’avait que six