Journaux satirique
a) Canard enchainé
Le canard enchaîné est un hebdomadaire satirique créé le 10 septembre 1915 par trois français ; Maurice et Jeanne Maréchal ainsi que Henri Paul Devaux Grassier. C’est l’un des plus anciens titres de la presse française actuelle, avec Le figaro, L’Humanité et la Croix.
Son sous-titre est « journal satirique paraissant le mercredi » et son slogan est « La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas ». Sa devise inventé par Grassier est « tu auras mes plumes, tu n’aura pas ma peau ». Ce journal parle de sujets variés mais ce qui ressort le plus souvent reste tous les scandales politiques économique ou encore juridique.
Le nom du canard enchaîné vient d’une référence au journal L’homme libre édité par Georges Clemenceau qui critiquait le régime politique de l’époque. Ce « canard » du alors subir la censure avant d’être modifié en l’homme enchaîné. Les Maréchales le parodient alors en appelant leur journal le canard enchaîné.
A ses débuts Le canard enchaîné avait une nette sensibilité à gauche. Certains voyaient en lui une gauche anarchiste. Mais même s’il garde une sensibilité de gauche, le canard enchaîné est considéré comme l’un des journaux les plus indépendants et n’hésite pas à dénoncer toutes les dérives des politiques, quel que soit leur bord politique. Il est craint et lu par l’ensemble de l’échiquier politique et n’éprouve pas plus de compassion par une défaite de gauche ou de droite, qui plus est si c’est un extrême. « La tendance actuelle du canard, c’est l’objectivité. Ni gauche, ni droite » dit André Escaro.
Sans recette publicitaire, Le canard ne vit que de ses ventes et affiche et a pourtant une belle santé financière. Il refuse d’accueillir dans ses pages la moindre publicité, ce qui en fait un cas rare dans la presse hebdomadaire française.
Le canard enchaîné a beau être souvent sévère, même parfois cruel, il n’est cependant pas vindicatif.