Le 5 octobre de chaque année est soulignée partout dans le monde la Journée internationale de non-prostitution. Cette année, le Gîte L’autre porte marque cette date en lançant une série d’activité qui vise à briser les mythes et préjugées qui entourent la prostitution. Et ce, afin de contrer la banalisation de cette forme de violence sexuelle.
La prostitution est profondément inégalitaire. Elle se nourrit des inégalités systémiques et touche particulièrement les femmes, les personnes pauvres, racisées, vivant avec un handicap, un problème de consommation ou un vécu de violence. Malheureusement, au canada, les femmes et les jeunes filles autochtones sont surreprésentées dans le milieu de la prostitution.
La prostitution est également extrêmement dangereuse, les personnes prostituées au Canada connaissant un taux de mortalité 40 fois supérieur au reste de la population. Il ne s’agit donc pas d’un simple « choix individuel » et jamais ce phénomène social ne devrait faire l’objet de blagues ou de banalisation.
Comme le lien entre la prostitution et la mort de femmes autochtones qui étaient dans ce milieu est incontestable. Pensons, entre autres, aux assassinats commis par Robert Pickton. Peut-ont également faire des liens avec les nombreuses femmes autochtones disparues ? Certaines d’entre-elles sont-elles contraintes à vivre dans des réseaux de prostitution ?
Le Gîte L'autre porte veut faire sa part pour ces femmes, voilà pourquoi nous continuerons nos luttes!!!!!
Rappelons que nous ne blâmons pas les femmes pour la prostitution qu’elles vivent mais bien la demande masculine à l’accès au corps des femmes comme marchandise, et ce, sans égard aux besoins et aux désirs de la personne qui se prostitue.
Les femmes en prostitution n'ont pas décidé de devenir prostituée plutôt que médecin, ingénieure ou avocate. « 90% sont contraintes à la prostitution par des proxénètes, avec violence et menaces sur leur famille.
Pour le plus grand nombre d’elles, la