Jugement de Goût du livre Aller Simple par Marie Borcy

UN ALLER SIMPLE, VAN CAUWELAERT Didier, Le livre de Poche, Éditions Albin Michel, 1994

RÉSUMÉ APÉRITIF :
Aziz a été retrouvé dans une Citroën Ami6 quand il était n’était encore qu’un enfant par des Roumains vivant à Marseille, ils l’ont ensuite élevé, et même si les relations était tendues, qu’il ne se sentait pas à sa place, il persistait dans cette unique vie qu’il avait jamais connue. Jusqu’au jour où, un bijoutier à qui il avait acheté une bague pour demander sa fiancée en mariage, l’a accusé de vol. Mauvais timing pour Aziz qui s’est retrouvé à devoir faire l’exemple pour les immigrés et le gouvernement, il s’est retrouvé renvoyé chez lui, hors ce chez lui d’après ses faux-papiers fait par un ami était le Maroc, dont il ne connaissait même pas la langue. N’ayant plus rien le retenant, sa fiancée l’ayant laissé tomber, il joue le jeu de la personne qui doit le ramener chez lui et lui invente des histoires sur sa ville d’origine. Aziz se retrouve au fur et à mesure de ses mensonges pris dans un engrenage, faisant visiter ce pays qu’il ne connait pas à son attaché.
JUGEMENT DE GOÛT
Dans la liste donnée par le professeur, j’ai choisi de lire le livre Un aller simple de Didier Van Cauwelaert, tout simplement pour le thème de l’histoire, qui m’intéressait par rapport à son thème : l’immigration, en effet ce livre, même si il n’en parle pas vraiment à mot découvert, traite de ce sujet, présentant des choses ridicules, montrant l’empressement des médias et des gouvernements de renvoyer les immigrés dans leurs pays. Certes, Aziz à un attaché humanitaire, là pour le guider, mais comment imaginer que ce gouvernement, tellement empressé de le renvoyer chez lui, n’ai même pas remarqué que ses papiers, dont la contrefaçon était plus qu’évidente, n’était pas conforme.
Ce livre est vraiment très agréable à lire, ne tombe pas dans l’absurde, les préjugés et les phrases toute faites, les personnages sont