Juger du beau
Définition de l’intérêt : « On appelle intérêt la satisfaction que nous lions à la représentation de l’existence d’un objet » (CFJ $2). Ce que dit Kant, c’est que dans le cas de la satisfaction esthétique, l’existence de la chose n’a pas d’importance.
Par exemple : On ne trouve pas qu’un tableau est beau qu’il irait bien dans notre salon ; là, ce n’est pas de la satisfaction esthétique.
Qu’est-ce qui me permet alors de dire qu’on objet est beau, si ce n’est ni le fait qu’il soit agréable à mes sens (instinct), ni le fait qu’il pourrait me servir ? cfj $2 texte lignes 13 à 16 : « On voit … l’objet » : « En moi », je découvre le jugement de goût, la faculté de juger du beau telle qu’elle se rencontre en tout sujet, universellement. Le jugement de goût est la faculté qui rend possible l’expérience de beau.
C’est qu’il faut retenir, c’est que le beau est l’objet d’une satisfaction désintéressée, et cette satisfaction désintéressé, c’est ce que Kant nomme le « Jugement de goût pur » (lignes 17-18). « Pur » signifie ici désintéressé. L’art, est donc une création qui a sa fin en elle-même, ce n’est pas un moyen pour servir à quelque chose.
Ainsi, nous avons pu voir que la production technique et la production esthétique se différenciaient à la naissance même de l’objet, mais aussi, comme on le voit maintenant, par le fais, qu’elles ne font pas appel au même jugement.
Mais il faudrait maintenant apporter quelques précisions sur le jugement de goût lui-même. Même dans le cas du jugement sur le beau (jugement esthétique), n’est-il pas question de plaisir et donc finalement d’intérêt ?
Il s’agit ici (pour résoudre la question de la