Commentaire de texte
J. Laforgue, "Veillée d'Avril"

Jules Laforgue, né à Montevideo (Uruguay) le 16 août 1860 et mort à Paris le 20 août 1887, est un poète du mouvement décadent français.Il a échoué au baccalauréat de philosophie à trois reprises. Il se tourne vers la littérature et la lecture des poèmes. Il a une enfance difficile car il perd sa mère à 17 ans. Il fréquente le groupe littéraire parisien du mouvement symboliste. Il devient secrétaire de Charles Eprhussi et acquiert un goût pour la peinture grâce à lui. En 1881, à la mort de son père, il part pour Berlin où il devient lecteur de l'impératrce d'Allemagne et rencontre une jeune anglaise, Leah Lee. Il meurt un an plus tard, à 27 ans, de la phtisie. Il avait collaboré à des revues telles que la Gazette des Beaux Arts, la Revue Indépendante, le Décadent, la Vogue, le Symboliste, et la Vie Moderne. Nous allons parler de la solitude du poète.

Premièrement, le poète est atteint de solitude car il passe une «nuit solitaire» au vers 13 et «chacun cueille sa fleur au vert jardin des rêves» sauf lui.
Il doit souffrir, on le sait grâce à la citation «je tords mon cœur» au vers 4 pour écrire des «rimes d’or», des vers. Le titre choisi, «Veillée d’avril», apporte une indication supplémentaire: le printemps est une saison heureuse mais le poète veille et ne la connait pas.
Le poème est une confidence car le poète utilise le pronom personnel «je». L’image du cœur tordu pour qu’il s’égoutte en «rimes d’or», qui oppose la beauté de la poésie (l’or) et la souffrance nécessaire à la production de cette beauté, vient du Romantisme.
Le poète est celui qui ne dort pas, qui travaille, mais aussi celui qui «songe» au vers 5, c’est-à-dire qui pense, il est «accoudé» au vers 11. Quand les autres dorment:, il n'y a que lui qui s’interroge, qui veille comme l'indique le titre du sonnet.

En conclusion, ce poème est un poème lyrique et on peut le constater grâce à la présence du pronom personnel «je» et à