Jupe cloche et art nouveau
Préface
Lorsque j’ai appris que nous devions trouvé une image d’une personne arborant un costume se trouvant dans la période couvrant le 19ème siècle, je ne suis tombée que sur des images représentant des scènes tirées de pièces de théâtre. Par le plus grand des hasards, c’est dans une librairie que je l’ai trouvée. Du coin de l’oeil, j’ai aperçu un bouquin, dont le titre m’a interpellée: «Les femmes qui lisent sont dangereuses». La couverture représentant une femme élégamment vêtue, perdue dans ses songes. Ce tableau («Rêves» peint en 1896 par Vittorio Matteo Corcos) m’a tout de suite attiré. Ce personnage semblait emprunt de mystère, ce qui m’a donné envie d’en savoir plus sur son époque. Une autre chose qui m’a frappée dans le titre du livre, c’est sa véracité. En effet, une femme sachant lire est une femme instruite. Et une femme qui est instruite est une femme qui réfléchit. Je me suis donc posée la question sur la condition de la femme du 19ème siècle. Je soupçonnais que son rôle n’étant pas des plus importants au sein de la société exclusivement masculine. Ma solidarité féminine m’a donc motivé à aussi faire des recherches sur le rôle des femmes de cette époque.
Introduction
Pendant la seconde moitié du 19ème siècle, 3 silhouettes imposèrent chacune leur règne. La première fut la crinoline, la seconde, le «faux-cul» puis enfin la jupe cloche. A travers ces changements de silhouette, on voit apparaître en parallèle un changement du rôle de la femme au sein de la société. Petit à petit, elle commence à vouloir prendre part aux activités normalement réservées aux hommes, comme le travail. De plus, elle a envie de bouger d’où l’apparition des premiers vêtements féminins de voyage et surtout de sport. Avec la bicyclette viennent les tous premiers pantalons se présentant sous la forme de pantalons bouffants arrivant jusqu’aux genoux. Les hommes hurlent au scandale en voyant leurs femmes prendre leurs aises, argumentant