Juste la fin du monde, acte ii scène 31
En employant les adjectifs « responsable », « silencieux », il insiste sur la responsabilité qu’on lui fait porter sur les événements et sur la façon dont il subit sans pouvoir se défendre. Le verbe « devoir » renforcé par l’expression « admettre la fatalité » renvoient à la tragédie grecque. Aucun choix n’existe pour Antoine. Le destin l’oblige à ne rien dire et cela pendant toute son existence comme l’indique l’adverbe « encore …afficher plus de contenu…
Vers 39, L’analyse psychologique que livre Antoine sur lui-même se termine comme l’annonce « au bout du compte ». Par l’adverbe « toujours », il exprime la constance du « rien ». Il revient à un bilan en employant à nouveau l’imparfait. Même sa dépression n’a pas le droit d’exister. Vers 41 à 43, Le champ lexical de l’extériorisation de la parole dans les formes verbales « dire », « en faire état », « réclamer » revient à l’impossibilité de se plaindre déjà