Kant beau bon agréable
« La critique de la faculté de juger » de Kant date de 1790. Dans cet ouvrage, Kant se pose la question de savoir comment un jugement esthétique est-il possible ? Dans le paragraphe 7, Kant compare deux sortes de jugement : celui se rapportant à l’agréable et celui se rapportant au beau. Il oppose donc ces deux notions afin de démontrer que l’une des deux est universelle. Il nous démontre cela en analysant des exemples et l’usage quotidien que nous faisons de ces deux termes. En premier lieu, Kant étudie la notion de l’agréable qui pour lui, se fonde sur nos perceptions sensorielles propres à chacun. Et en second lieu, Kant étudie la notion du beau, qui contrairement à l’agréable, prétend à l’universalité. Ensuite, Kant admet que l’agréable dans sa faculté d’apprécier peut être unanime « parmi les hommes » mais il considère qu’il ne s’agit que d’universalité par comparaison. Finalement, il oppose l'agréable et le beau à la notion de bon.
Dès la première phrase du paragraphe, Kant commence par expliquer la notion d’agréable en utilisant la phrase « chacun consent », il impose cette notion comme étant fondée sur les sentiments personnels et de ce fait, elle ne peut être universelle. Le ressenti de l’individu, qui lui permet de juger si une chose est agréable ou non, est propre à chacun et ne peut donc correspondre avec exactitude à celui des autres. Kant fait intervenir les organes sensoriels pour démontrer que l’agréable, étant lié à la perception, est individuel.
Il explique que, par cette individualisation, il serait impensable de reprocher à l’autre de ne pas être en accord avec notre jugement car ce serait comme lui reprocher de ne pas avoir la même sensibilité que nous.
Dans la seconde partie du texte, Kant introduit la notion de beau comme étant opposée à celle de l’agréable. Si nous disons qu’une chose nous est agréable, nous ne dirons pas