Pour le reste du monde, la crise commença officiellement le 22 octobre lorsque Kennedy annonça le découverte des missiles au public. Il annonça aussi que tout lancement de missiles nucléaires du Cuba sera vu comme une attaque sur les États-Unis de l'Union Soviétique. À la suite de son discours, il demanda l'enlèvement des missiles soviétiques du Cuba. Durant la phase publique de la crise, les hostilités commencèrent à augmenter sur les deux côtés, lorsque le 26, EX-COMM reçu une lettre de Khrouchtchev dans laquelle il proposa d'enlever les missiles et troupes soviétiques de Cuba si les États-Unis acceptèrent de ne pas envahir le Cuba après son départ. Cette offre fut prometteuse, lorsque le 27 octobre, un U-2 américain fut détruit lorsqu'il fit une passe sur Cuba. Une deuxième lettre suivit l'incident dans laquelle cette fois-ci Khrouchtchev demanda l'enlèvement des missiles américains en Turquie en échange des missiles soviétiques à Cuba. Cette journée-ci fut notamment la journée où les tensions furent les plus hautes. Robert Kennedy, Attorney General des États-Unis, suggéra d'ignorer la seconde lettre et contacta lui-même l'ambassadeur soviétique Anatoly Dobrynin pour lui informer l'accord des États-Unis avec la première lettre. Finalement, le 28 octobre, les hostilités commencèrent à se calmer lorsque Khrouchtchev annonça qu'il détruira les installations et retournera les missiles à l'Union Soviétique. Cette déclaration et les accords qui suivirent pour spécifier les circonstances dans lesquels ils devront de dérouler marquèrent la fin d'un chapitre dans lequel le monde s'est vu aux frontières d'une guerre nucléaire. Suite à cet incident, les États-Unis et l'Union Soviétique s'aperçurent du danger du manque de communication. En effet un communiqué envoyer d'un chef à un autre prenait souvent des heures, ce qui est très dangereux si on parle d'une déclaration de guerre. Pour régler ce problème, les deux gouvernements installèrent un lien