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Les femmes sont de plus en plus nombreuses à exercer une activité professionnelle ( c’est à dire pratiquer un emploi rémunéré ). Mais aujourd’hui encore, les tâches domestiques et l’éducation des enfants leur reviennent majoritairement. C’est pourquoi nous pouvons parler d’une double journée de travail des femmes.
1. La femme et le travail professionnel depuis les années 60.
Autrefois, une femme mariée désireuse d’exercer une activité professionnelle devait en principe en demander l’autorisation à son mari. Autrefois c'est-à-dire jusqu’en… 1966. Mariée ou non, elle pouvait être licenciée pour cause de grossesse jusqu’à ce qu’une loi ne mette fin à cette pratique… en 1980. Avant 1983, aucun texte législatif n’interdisait formellement à un employeur de refuser une embauche, une promotion ou une formation au seul motif qu’elle était une femme. Ces quelques histoires des droits de la femme témoignent de la lente évolution de son statut au sein de la société française telle qu’elle a pu être observée par les sociologues. Aujourd’hui en France, les femmes représentent 45% de la population active ( c'est-à-dire ayant ou cherchant un emploi ) contre moins de 40% à la fin des années 70.
2. La réunion du travail domestique et du travail professionnel pour les femmes.
Cependant, le travail domestique assigne en priorité aux femmes les prive d’une fraction de travail professionnel, même lorsqu’elles travaillent à temps plein ( le temps plein féminin n’est pas équivalent à un temps plein masculin ) et d’une fraction de loisirs. Sur une année , la France 450 heures de loisirs et 350 heures de travail professionnel en moins que son compagnon et assume 680 heures de travail