Commentaire littéraire Corben Benjamin 1°6 Le texte à étudier est un extrait du roman Les Trois Mousquetaires écrit par Alexandre Dumas en 1844. Le texte raconte l'histoire d'une femme prénommée Milady qui se fait punir pour les nombreux meurtres atroces qu'elle a commis auparavant. Elle ne tente aucun tour avec les sentiments du bourreau ou des autres personnages assistant à son exécution. Elle semble avouée à sa mort. La scène est en conséquence violente. Le texte nous conduit à nous demander en quoi ce passage est si frappant aux yeux du lecteur? Je vais d'abord annoncer le sujet principal en question, la mort du personnage principal. Ensuite j'expliquerai par quels moyens Alexandre Dumas réussit à rendre ce passage frappant en jouant avec des aspects symboliques, en créant un certaine théâtralité et aussi par son choix de mots afin de laisser chez le lecteur des images d'une rare force.
Ce qui est d'abord frappant, c'est la présentation du catalogue de maux dont Milady est responsable. Une liste impressionnante de meurtres et de crimes qui ne laisse le lecteur dans aucun doute de la noirceur de son âme.(Il est vrai qu'un lecteur du roman entier aurait déjà connaissance de ces faits, mais celui qui ne lit que cet extrait ne peut être que frappé par la violence de cette personne. Du même titre, les victimes de ses crimes d'une gravité extrême, n'hésitent pas à pardonner leur tourmentrice ; une attitude qui ne fait que renforcer le fossé moral qui sépare Athos, d'Artagnan et le Lord de Winter de cette femme.
L'extrait du roman est violent à lire pour le lecteur. En effet, Milady est au point de mourir. Le champs lexical de la mort a été mis en évidence «mourez en paix, exécution, exécuteur, bourreau, frappa, mal, coup, rouge, épée, lame, cadavre». La mort n'est non